Six ans après leur création, le réseau à l’enseigne rose fondé par Sophie et Olivier Lebreuilly va poursuivre sa croissance. Un fonds d’investissement vient de prendre une participation majoritaire dans le capital de la société. Une nouvelle étape importante pour cette success-story étaploise. Olivier et Sophie Lebreuilly vont pouvoir développer le réseau de leurs boulangeries-pâtisseries. Dans leur bureau de la zone du Valigot à Étaples, Sophie et Olivier Lebreuilly disposent d’un coin salon avec canapé table basse. « Comme dans nos dernières boutiques, soulignent-ils. Aujourd’hui, elles font 400 mètres carrés et ont une cinquantaine de places assises, des canapés, des jeux de société. Celle d’Étaples, la toute première, c’est la plus petite. »
Le couple se souvient de cette première ouverture le 16 janvier 2014 près du rond-point du pont rose. Un pari pour ceux qui ont quitté leur emploi de la région parisienne, dans le secteur bancaire pour lui, pour un site de commerce sur Internet pour elle. « Les débuts ont été durs », reconnaît Olivier Lebreuilly.
Six ans après, leur société regroupe 220 collaborateurs et l’on approche de la vingtaine de boutiques.
Le sens du marketing chez Sophie, conjugué à celui des affaires chez Olivier, sont la clef de cette success story. Quinze personnes travaillent aujourd’hui au siège et un atelier à deux pas de là est spécialisé dans la recherche-développement en pâtisserie. Étaples est le coeur de ce réseau de 13 boulangeries-pâtisseries en leur nom propre et six en franchise.
Et ce n’est pas fini puisqu’un nouvel investisseur est entré au capital au mois d’octobre. « Il s’agit de French Food Capital, un spécialiste du développement des entreprises alimentaires, précise Olivier Lebreuilly, confirmant une information révélée par le journal économique Les Échos. Ce qui a plu, c’est la notion de marque du territoire autour de Sophie, née à Calais. Cela va accélérer notre développement avec nos partenaires historiques comme Finorpa, qui accompagne financièrement les entreprises régionales. » Les enseignes Sophie-Lebreuilly vont donc se multiplier dans les Hauts-de-France et se développer vers la Normandie et la Champagne.
Le couple réfléchit également à ouvrir à Londres et à Bruxelles. « On espère doubler, voire tripler de taille tout en gardant notre identité », confie Olivier Lebreuilly. L’enseigne projette de s’implanter dans des centres-villes mais aussi dans des centres bourgs de secteur rural. « On peut prendre l’exemple de Marconne qui fonctionne comme un lieu de vie. D’ailleurs, si des maires ont des propositions d’implantation, qu’ils n’hésitent pas à prendre contact », annonce Olivier Lebreuilly. Enfin, cette nouvelle phase de développement va entraîner des recrutements. « On a toujours besoin de profils vente ou boulangerie. »